Placements, que faire en 2014 ?

Le monde en pleine mutation dans lequel nous vivons est à la fois une source de risques importants et un formidable gisement d’opportunités. C’est vrai pour les entreprises. Et c’est vrai aussi pour les épargnants. Pour tirer son épingle du jeu, il faut aujourd’hui s’adapter à cette situation nouvelle car les réflexes du passé sont devenus, pour la plupart, inopérants. Ce n’est pas simple, mais c’est possible. Voilà comment.

Actions, que faire en 2014 ?

Risques et opportunités pour votre épargne en 2014 ?


Conjoncture en amélioration

Comme l’a relevé l'OCDE récemment, sur la base de ses indicateurs avancés, les perspectives s’améliorent pour la plupart des grandes économies.

Aux Etats-Unis, la croissance du PIB devrait atteindre 3%, au Japon 2% et dans la zone euro 1%. La Chine, malgré la transition en cours, réalisera près de 7%. On pouvait espérer davantage encore, mais le fait est que la situation est globalement bien meilleure qu’il y a un an. C’est un point très positif.

Risques systémiques moindres

Aux Etats-Unis, le désendettement des ménages est presque achevé. Le marché immobilier s’est largement assaini.

En Europe, le risque d’un éclatement de la monnaie unique s’est éloigné. Les pays les plus fragiles comme l’Espagne ou le Portugal envoient de premiers signes de redressement, qui vont dans la bonne direction. Les gouvernements restent en revanche pris en étau entre la nécessité de maîtriser leur endettement par une politique de rigueur et de relancer la croissance. Or ces deux exigences sont antinomiques.

Rôle déterminant des banques centrales

Les banques centrales continueront à jouer un rôle déterminant en 2014. La politique accommodante de la Réserve fédérale américaine sera poursuivie même si, au fur et à mesure de l’amélioration de la conjoncture, elle sera allégée. La reprise économique américaine devra s’auto entretenir en s’affranchissant peu à peu des béquilles offertes par la Réserve fédérale.

Au sein de la zone euro, il n’y aura aucune inflexion de la politique monétaire avant longtemps et la Banque centrale européenne apportera à l’économie et aux marchés toutes les liquidités nécessaires à leur expansion.

Pas d’inflation en vue

La faiblesse globale de l’activité, la chute du prix des matières premières et la baisse du revenu des ménages dans de nombreux pays a ramené l’inflation à des niveaux très faibles en Europe. En France, elle devrait s’établir à 1,2% après 1% estimés en 2013. Le risque déflationniste semble même aujourd’hui supérieur au risque inflationniste !

Concrètement, cette situation, devrait permettre de continuer à profiter de taux d’intérêt très bas, seuls à même de stimuler l’activité. Dans ces conditions, comment faut-il orienter ses placements pour obtenir les meilleurs résultats ?

Rendement a minima des livrets réglementés

Le taux servi sur les livrets défiscalisés est de 1,25%. Si l’on déduit l’inflation estimée à 1% l’an dernier, le rendement réel tombe à 0,25%. Et pour ceux qui sont assujettis à l’ISF, il devient carrément négatif dès la première tranche.

Peut-on encore, dans ces conditions, parler de placement refuge ? Livret ALivret de développement durable (LDD) ou Livret d'épargne populaire (LEP)offrent donc une fausse sécurité. Ils ne sont intéressants que pour de petites sommes en attente d’utilisation, mais ne constituent plus, à proprement parler, un placement.

Faites une croix sur les obligations

Le placement obligataire s’est révélé très rémunérateur pendant de nombreuses années, la baisse des taux d’intérêt entraînant la hausse de leur cours.

Cette période est clairement révolue. La remontée des taux qui s’amorce va peser sur le cours des valeurs à revenu fixe. En attendant, si l’on retient un rendement brut de 2,25% pour les OAT émises par le Trésor français, il tombe à 1,90% après les prélèvements sociaux, et à 1,33% après impôt pour un contribuable imposable à 30%. Après inflation, il ne reste plus que 0,33% … même pas de quoi payer l’ISF !

Allez vers les actions !

Le placement en actions est encore, pour 2014, celui qui offre le plus d’atouts. Il doit donc être privilégié, au moins par défaut. Certes, leur cours, par nature plus volatil que celui des obligations, peut connaître d’importants à-coups.

Mais il offre, en contrepartie, beaucoup d’avantages. D’une part, son rendement est équivalent, voire supérieur à celui des obligations. D’autre part, les dividendes perçus bénéficient à la base d’un abattement de 40%, ce qui veut dire que seuls 60% sont soumis à l’impôt. Et si les titres sont sur un PEA, l’unique taxation est celle des prélèvements sociaux au moment de la sortie.

Ajoutons que, crise ou pas crise, le placement en actions, dividendes réinvestis, s’est toujours révélé historiquement le plus rémunérateur sur la durée.

Privilégiez les enveloppes fiscales !

Au moment où la France détient le triste record européen de pays où les prélèvements obligatoires sont les plus élevés, l’impact fiscal est devenu une composante essentielle dans une stratégie patrimoniale. Il reste deux enveloppes défiscalisées : l’Assurance vie et le PEA.

L'Assurance vie, dont le montant n’est pas plafonné,  permet d’accueillir indifféremment actions et obligations, notamment sous forme de Sicav et de FCP. Le Plan d'épargne en actions, dont le plafond est relevé de 132 000 à 150 000 euros peut être  complété, à partir de janvier 2014 par un PEA-PMEd’un montant maximum de 75 000 euros. Il ne peut être investi qu’en actions françaises ou européennes, en direct ou par le biais de Sicav et FCP.

Plus que jamais, ces deux enveloppes doivent être utilisées en priorité pour tous vos placements.

Nos conseils pour votre PEA

Si vous suivez notre sélection d'actions pour votre PEA, vous avez réalisé une bonne performance en 2013. Nous tablons sur une nouvelle étape de hausse cette année. Le portefeuille 2014 est accessible depuis le lien ci-dessous. Nos conseils vous permettront de saisir les opportunités qui se présenteront au cours de l’année !

Si vous n'avez pas encore de PEA, ouvrez-en un sans tarder ! Avec la réforme de la fiscalité des revenus de placements, cette enveloppe redevient le lieu privilégié pour loger vos titres français et européens, tant pour vos valeurs de rendement que de croissance...

Le PEA Actions de Dispofi pour 2014

Le PEA Sicav de Dispofi pour 2014

Nos conseils pour votre Assurance vie

Si vous suivez notre sélection de Sicav pour votre assurance vie, vous avez aussi réalisé une belle performance en 2013, supérieure à celle des fonds euros. Les fonds choisis par nos experts sont suivis de près et feront l'objet d'arbitrages, si nécessaire, en 2014.

Si vous n'avez pas encore d'Assurance vie, ouvrez-en une sans tarder ! L'imposition des retraits est en effet d'autant plus faible que le contrat est ancien. Si vous en avez une, vérifiez sa performance et envisagez de placer une partie de votre épargne sur les unités de compte que nous avons choisies.

Les portefeuilles Assurance vie de Dispofi

Contrer la baisse de rendement de l'assurance vie