Sur le plan micro économique, les résultats des entreprises restent en revanche contrastés, même si les bonnes surprises sont un peu plus nombreuses que les mauvaises. Les dirigeants paraissent plus confiants pour l’exercice qui commence, malgré l’impact de parités de change toujours défavorables.
Quelques gros nuages noirs restent à l’horizon. D’abord, la situation dans les pays émergents, que l’on sent toujours instables : créances douteuses dans les banques, devises fragiles, retraits massifs de capitaux occidentaux font peser une incertitude sur leur évolution à court terme. Prudence donc de ce côté.
Certains pays, France en tête, ne parviennent pas à respecter leurs engagements en matière de déficit, entraînant un nouvel accroissement de leur dette.
La poursuite de la montée du chômage, prenant à contrepied les engagements gouvernementaux, ne contribue naturellement pas au rétablissement d’une confiance pourtant indispensable.
Les prochaines échéances électorales entraîneront probablement un remaniement ministériel, accompagnant un recentrage politique et économique dont la nécessité apparaît chaque jour plus évidente. Entre les signaux encourageants et ceux qui le sont moins, il faudra donc naviguer à vue.
Nous restons fidèles à nos convictions et à notre cap, considérant que nos choix de début d’année devraient montrer leur pertinence au fil des mois. Nous sommes confiants sur l’évolution des actions – au moins pour les deux prochains mois – mais restons vigilants dans un contexte qui reste marqué par l’instabilité.