La reprise américaine se confirme, même si on aimerait qu’elle soit plus vigoureuse et Wall Street évolue à proximité de ses plus hauts niveaux historiques.
Ce n’est pas le cas de la Bourse de Paris où l’indice CAC 40, à 4263,78 points le 12 novembre, reste bien loin des presque 7000 points atteints en septembre 2000, il y a plus de 13 ans. Quand on pense que certains osent dire que les actionnaires s’en sont mis plein les poches ! Il y a donc, théoriquement, un beau potentiel de rattrapage pour les années qui viennent. Mais la prudence des investisseurs reste marquée par les déceptions enregistrées sur les résultats des entreprises au 3ème trimestre, en raison notamment d’un effet devises très négatif, lié à la hausse de l’euro.
En France, le climat politique et social délétère, des règles fiscales en perpétuel changement ainsi que la volée de bois vert envoyée au gouvernement tant par l’agence de notation Standard & Poor's que par la Commission européenne sur la mauvaise gestion des Finances publiques n’incitent pas non plus à prendre des initiatives.
Les Sicav que nous suivons, beaucoup plus exposées à l’International, connaissent aussi leur lot de difficultés. Dans un contexte toujours difficile et incertain, elles enregistrent aussi, heureusement, quelques beaux succès. Mais leurs performances 2013 seront moins élevées qu’on le pensait il y a encore quelques mois. Les espoirs se reportent sur 2014 qui marquera une reprise de la croissance en Europe et, peut-être, un rebond dans les pays émergents.