Or il faut bien constater que les premières publications, aux Etats-Unis comme en France, sont décevantes. Il faudra donc attendre maintenant des signes tangibles de croissance et d’amélioration des comptes pour que le doute actuel se dissipe.
En Chine, le problème de la banque parallèle, avec son cortège de créances douteuses, a par ailleurs semé le doute sur la situation financière du pays. La méfiance s’est étendue aussitôt à d’autres émergents dont les devises ont lourdement chuté face au dollar.
Autant d’éléments qui nous rappellent que, si la crise économique mondiale a donné des signes d’amélioration, tous les problèmes ne sont pas pour autant réglés.
Il y aura encore, inévitablement, des tensions, des doutes, des peurs avant que la situation ne se normalise sur la durée. Au-delà des mouvements erratiques de court terme, il faut avant tout garder la tête froide. L’économie mondiale est en croissance et ses déséquilibres se résorbent, certes très lentement, mais ils se résorbent.
Le potentiel des émergents reste entier à moyen/long terme. Il faut conserver le cap en accumulant, au fil des opportunités du moment, des valeurs de première qualité dont les perspectives restent prometteuses.
Au cours de la phase d’instabilité actuelle des marchés, le mieux est d’investir par tranches, en achetant, par exemple, 1/3 de la quantité envisagée, et en renforçant ensuite graduellement sur repli.