Les plans de redressement qui se sont succédé depuis deux ans ont alourdi la fiscalité des revenus et plus-values de placements. Pour assainir nos comptes publics, les épargnants sont de plus en plus mis à contribution...
Les plans de redressement qui se sont succédé depuis deux ans ont alourdi la fiscalité des revenus et plus-values de placements. Pour assainir nos comptes publics, les épargnants sont de plus en plus mis à contribution...
Si l’État Français a un déficit de ses finances publiques et un endettement trop important, les Français, eux, gèrent beaucoup mieux leurs finances personnelles, avec un des taux d’épargne les plus élevés au monde, à 17% de leur revenu disponible !
D’une certaine façon, c’est cette épargne des Français qui vient en garantie des emprunts de l’État. Sans elle, la France devrait emprunter à des taux beaucoup plus élevés…
Le problème de la France est qu’elle dépense et consomme plus qu’elle ne produit. Dans ce contexte économique difficile, l’épargne des Français est un atout précieux…
Pourtant, au lieu d’encourager l'épargne, nos hommes politiques, à chaque nouvelle réforme, à chaque nouveau plan de rigueur, ponctionnent toujours plus les revenus du patrimoine.
Ces changements perpétuels créent une vraie instabilité fiscale et juridique qui pèse sur la confiance des Français, pourtant indispensable pour redresser la situation.
La hausse de la fiscalité et des prélèvements sociaux diminue encore les rendements des placements, déjà en baisse ces dernières années (fonds en euros, actions, etc…). Dernière réforme en date, vos dividendes et intérêts de 2013 seront soumis au barème progressif de l'impôt en 2014, l'imposition par prélèvement libératoire étant supprimée. Quant à vos plus-values mobilières de 2012, elles subiront un prélèvement forfaitaire en hausse de 5 %, à 24 % (hors prélèvements sociaux) au lieu de 19 % précédemment. Celles encaissées en 2013 seront également soumises au barème progressif de l'impôt, et plus au traditionnel prélèvement forfaitaire... Par ailleurs, depuis le 1er juillet 2012, le taux des prélèvements sociaux sur les revenus et gains de l'épargne a augmenté de 2 %, passant à 15,5 % contre 13,5 % antérieurement. La CSG déductible, elle, est réduite à 5,1 % contre 5,8 % antérieurement.
Ce durcissement de la fiscalité des revenus du capital aboutit à annuler tout rendement, voire à le rendre négatif, pour certains produits financiers. Il faut donc à tout prix réagir...
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