Il n’aura échappé à personne que le monde a connu, en 2007, sa plus grande crise financière depuis près de 80 ans, avec la crise des "subprimes" et la faillite de la banque Lehman qui ont ébranlé tout le système financier mondial.

Les États au secours du système bancaire mondial

Le pire, la faillite de l'ensemble du système bancaire international, a alors été évité par la substitution des prêteurs, c'est-à-dire des banques, par les États. Ces derniers, pourtant déjà très endettés, ont rassuré les marchés en se portant garants du système financier. Pour cela, ils ont emprunté massivement. En 2008, la sécurité maximum pour un prêteur, c’était de détenir un bon du trésor (une créance d’un état occidental).

En 2009, au lieu de profiter de l’accalmie pour rembourser leur nouvelle dette, les États occidentaux (USA et Europe) ont augmenté leurs dépenses, avec pour objectif de sortir de la crise. La récession fut enrayée à court terme mais l’augmentation de la dette publique a accentué encore davantage les déséquilibres financiers mondiaux.

Les États au bord de la faillite

En avril-mai 2010 va se produire l’impensable : la capacité de remboursement d’un état occidental appartenant à la zone Euro - la Grèce - est mis en cause, menaçant tout le système financier mondial. En effet, c’est la garantie apportée par les états aux banques qui a stoppé la crise des "subprimes". Dès lors, si la capacité de remboursement des sauveteurs d’hier est mise en cause, c’est tout le système financier qui s’effondre, votre banque avec…

Si le risque non maîtrisé de banqueroute d’un État (Grèce, Portugal, Espagne, Irlande, Italie, France etc…) et donc d’une crise systémique est faible , la nouveauté c’est qu’aujourd’hui les marchés financiers ne l’excluent plus ! Cela change tout, pour les États, les Banques, les Assureurs et pour vous épargnant !

Risques et opportunités pour votre épargne en 2013

Réduction des déficits, l'épargne mise à contribution