Pour qui ?

Toute personne physique majeure, quels que soient sa nationalité et son lieu de résidence, peut acheter des certificats or.

Le profil type

Les certificats sont des produits complexes et spéculatifs. La majorité des investisseurs sont des spécialistes des marchés boursiers, à la recherche de rendements élevés, et prêts à supporter un risque en proportion.

ATTENTION

Il existe plusieurs types de certificats, correspondant à différents profils d'investissement et à plusieurs niveaux de risque de pertes du capital investi.

Le plafond d'investissement

Il n'existe aucun plafond pour l'achat ou la vente de certificats.

Les particularités

1/ Le certificat peut être acquis par l'intermédiaire d'un compte titres ordinaire.

2/ Le certificat est coté en continu, aux heures d'ouverture des marchés, contre une cotation quotidienne pour l'or physique. Ils peut être acheté ou vendu, à tout moment et en un seul clic, sur internet.

3/ Les certificats, en tant que titres spéculatifs, ne sont pas éligibles au plan d'épargne en actions.

Quel rendement ?

Les certificats sont des produits spéculatifs : les gains peuvent être élevés, les pertes également. Au pire, cependant, l'investisseur perdra la totalité du montant investi dans l'achat de certificats. Le certificat or permet à l'investisseur de jouer sur le marché du métal jaune, sans posséder lui-même de pièces ni de lingots d'or. Le rendement est fonction de la pertinence avec lequel le propriétaire du certificat anticipe l'évolution du marché de l'once d'or.

Les certificats lui offrent une large palette de stratégies : jouer la hausse des cours (certificat «bull») ou anticiper une baisse (certificat «bear»); anticiper un certain niveau de hausse (certificat dit «cappé»)  ou un certain niveau de baisse (certificat «flooré»). Les banques ont également mis au point des certificats discount, avec un rabais à l'achat par rapport au cours de l'actif sous-jacent - qui donne un matelas de sécurité en cas de chute des cours - mais une perspective de prime plus restreinte. Enfin sont apparus sur le marché des certificats dit «turbo», qui démultiplient la performance de l'actif sous-jacent, donc l'espérance de gain et le risque de perte pour l'investisseur. Les turbos sont les produits les plus spéculatifs et les plus risqués.

S'il constate, à l'approche de l'échéance du certificat, que le niveau du cours de l'actif sous-jacent ne lui permet pas d'envisager autre chose qu'une perte, l'investisseur peut être tenté de réaliser et de minimiser cette perte en revendant son certificat sur le marché. Plus il approche de la limite de validité, cependant, plus cette revente devient difficile, plus le certificat est décoté.

Le cours de l'once d'or étant exprimé en dollars, les certificats libellés en euros comportent également un risque de change (et une chance de gain supplémentaire en cas de parité favorable à l'échéance ou à la revente). Certains certificats comportent une assurance qui annule ce risque de change.

Le rendement brut du certificat est diminué des frais de gestion prélevés par les banques, qui varient généralement entre 0,3 % et 1 % par an (du montant investi).

Quelle fiscalité ?

En cas de revente du certificat avant l'échéance, la plus-value (différence entre le prix de vente et le prix d'achat du certificat) est soumise au barème de l'impôt, et à 15,5 % de prélèvements sociaux (la CSG payée est déductible à hauteur de 5,1 %). Les plus et moins-values sur les certificats se compensent. Les moins-values sont reportables pendant 10 ans.

En cas de remboursement du certificat à l'échéance, la prime de remboursement perçue est soumise aux mêmes règles. Mais les pertes éventuelles ne sont ni déductibles ni remboursables.

LES +

Le certificat offre la possibilité de miser sur le marché de l'or, en s'affranchissant des contraintes liées à la possession physique du métal. Le certificat est négociable en continu. Il s’achète et se vend aussi simplement qu’une action. Sa liquidité est supérieure à celle de l'or physique. La perte maximale de l'investisseur est limitée au montant de son investissement.

LES -

Les certificats sont des produits risqués, à caractère spéculatif. Le capital n'est pas garanti.  Les certificats libellés en euros comportent en plus un risque de change. Les frais de gestion annuels, prélevés par les banques, sont relativement élevés (de 0,3 à 1% du montant investi).