Crises des "subprimes", bancaire, économique, des dettes souveraines… On a parfois l’impression de ne pas pouvoir en sortir et vous êtes nombreux à vous demander comment réagir pour protéger votre épargne et assurer votre avenir. Ce n’est pas facile, mais à condition de chercher un peu, il existe encore des moyens d’assurer efficacement la protection et même le développement de son capital.
Ce n’est pas le moment de trop s’exposer au risque. Certes, en matière de placement, le risque zéro n’existe pas. On a même vu récemment que des emprunts d’Etat – jusque là réputés les plus sûrs – pouvaient ne pas être remboursés. Alors il faut bien accepter une dose de risques, mais des risques raisonnables.
Revenir sur les marchés actions ?
Il n’y aura pas grand chose à attendre cette année des produits de taux (monétaires, obligations...). Par conséquent, jouer les actions permettra d’améliorer la performance de votre portefeuille.
Le rendement des placements à revenu fixe diminue régulièrement depuis plusieurs années. Les fonds en euros de l'assurance vie ont servi en moyenne 3 % (bruts de prélèvements sociaux) en 2012. A l'inverse, la fiscalité des revenus de l'épargne ne cesse d'augmenter depuis 3 ans !
Les obligations
Les injections massives de liquidités par les Banques centrales ont entraîné une forte baisse des taux. Les obligations émises antérieurement à des taux plus élevés se sont donc fortement valorisées, mais le mouvement semble proche de son terme. Avec les obligations "corporate" émises par les entreprises privées, on peut obtenir un peu mieux, mais le risque est également plus élevé.
Les emprunts d’Etat
Leur rendement est aujourd’hui (fin novembre 2012) de 1,35% en Allemagne, de 1,45% aux USA et de 2% en France. Autant dire qu’après impôts, ils sont largement négatifs en termes réels. De plus, la crise de la dette souveraine a montré que leur remboursement pouvait parfois être compromis, ce qui donne à réfléchir.
Soyez accompagné pour saisir les opportunités !
En tant que fidèles lecteurs de nos contenus, vous serez les premiers informés si notre opinion change ! Vous pourrez ainsi redéployer votre épargne de manière réactive, pour saisir les opportunités de profits.
Maintenant que les inquiétudes sur l’éclatement de la zone euro sont moins fortes et que la croissance mondiale redémarre, le moment semble venu de revenir prudemment sur les actions soit sous forme de Sicav, soit en direct.
Sicav actions France ou zone euro
Vous avez du connaître un rebond en 2012, sinon, il est temps d’en changer (consultez à ce sujet la sélection de Dispofi). Les mauvaises nouvelles sont dans les cours alors que la vraie reprise attendue en 2014 n’est pas encore prise en compte.
Nous vous conseillons en conséquence de les conserver car elles devraient continuer à progresser, surtout à partir du 2ème semestre 2013.
Sicav actions pays émergents ou USA
Pour les Sicav actions américaines, vous avez dû profiter en 2012 à la fois de la reprise de l’économie et de la hausse du dollar. Il est encore trop tôt pour prendre vos bénéfices car la machine US repart dopée par la baisse des prix de l’énergie.
Pour les Sicav des pays émergents, vous avez pu prendre vos bénéfices au bon moment sur nos conseils de l’an dernier. Il est maintenant temps d’y revenir car la croissance reprend dans la plupart d’entre eux.
Vous détenez des actions en direct, sur un compte-titres ou dans un PEA ? Faut-il les conserver ou les vendre sans délai ?
Placement préféré des Français, l'assurance vie permet de préserver votre capital et les gains qu'il génère...
Certes, le rendement des fonds en euros est en baisse continue depuis 20 ans. Mais des solutions existent pour contrer cette baisse...
Assurance vie, que faire en 2013 ?
Si vous avez déjà investi des montants significatifs sur le fonds en euros de votre assurance vie, n’hésitez pas à ouvrir un nouveau contrat, auprès d'un autre établissement, sur lequel vous placerez une partie de l'encours de votre assurance vie ancienne devenue moins performante et vos économies futures.
A première vue, les possibilités qui s’offrent aujourd’hui à l’investisseur semblent limitées.
Le bon vieux livret A, dont le taux d'intérêt passera à 1,75 % nets d’impôt en février 2013, offre un rendement qui compense à peine l’inflation. Ses détenteurs actuels voient même leur pouvoir d’achat s’éroder mois après mois s’ils sont assujettis à l’ISF.
Les super-livrets, qui font beaucoup de publicité actuellement, affichent des rendements de 4 à 5% pendant de courtes périodes de 3 à 4 mois avant de redescendre autour de 2%. Ces intérêts sont, contrairement à ceux du livret A, imposables et fondent très vite après impôt et prélèvements sociaux.
Les sicav monétaires, destinées à placer sa trésorerie, rapportent moins de 0,5% par an, avant prélèvements fiscaux et sociaux . Là aussi, ce que l’on appelle le taux d’intérêt réel (rendement nominal moins inflation) est négatif. Vous pouvez prendre une partie de vos bénéfices sur celles de vos lignes obligataires constituées il y a plusieurs années.
Le placement en actions est encore, pour 2014, celui qui offre le plus d’atouts. Il doit donc être privilégié, au moins par défaut. Certes, leur cours, par nature plus volatil que celui des obligations, peut connaître d’importants à-coups.
Mais il offre, en contrepartie, beaucoup d’avantages. D’une part, son rendement est équivalent, voire supérieur à celui des obligations. D’autre part, les dividendes perçus bénéficient à la base d’un abattement de 40%, ce qui veut dire que seuls 60% sont soumis à l’impôt. Et si les titres sont sur un PEA, l’unique taxation est celle des prélèvements sociaux au moment de la sortie.
Ajoutons que, crise ou pas crise, le placement en actions, dividendes réinvestis, s’est toujours révélé historiquement le plus rémunérateur sur la durée.
Au moment où la France détient le triste record européen de pays où les prélèvements obligatoires sont les plus élevés, l’impact fiscal est devenu une composante essentielle dans une stratégie patrimoniale. Il reste deux enveloppes défiscalisées : l’Assurance vie et le PEA.
L'Assurance vie, dont le montant n’est pas plafonné, permet d’accueillir indifféremment actions et obligations, notamment sous forme de Sicav et de FCP. Le Plan d'épargne en actions, dont le plafond est relevé de 132 000 à 150 000 euros peut être complété, à partir de janvier 2014 par un PEA-PMEd’un montant maximum de 75 000 euros. Il ne peut être investi qu’en actions françaises ou européennes, en direct ou par le biais de Sicav et FCP.
Plus que jamais, ces deux enveloppes doivent être utilisées en priorité pour tous vos placements.
Si vous suivez notre sélection d'actions pour votre PEA, vous avez réalisé une bonne performance en 2013. Nous tablons sur une nouvelle étape de hausse cette année. Le portefeuille 2014 est accessible depuis le lien ci-dessous. Nos conseils vous permettront de saisir les opportunités qui se présenteront au cours de l’année !
Si vous n'avez pas encore de PEA, ouvrez-en un sans tarder ! Avec la réforme de la fiscalité des revenus de placements, cette enveloppe redevient le lieu privilégié pour loger vos titres français et européens, tant pour vos valeurs de rendement que de croissance...
Si vous suivez notre sélection de Sicav pour votre assurance vie, vous avez aussi réalisé une belle performance en 2013, supérieure à celle des fonds euros. Les fonds choisis par nos experts sont suivis de près et feront l'objet d'arbitrages, si nécessaire, en 2014.
Si vous n'avez pas encore d'Assurance vie, ouvrez-en une sans tarder ! L'imposition des retraits est en effet d'autant plus faible que le contrat est ancien. Si vous en avez une, vérifiez sa performance et envisagez de placer une partie de votre épargne sur les unités de compte que nous avons choisies.