Assurance vie, PEA : bilan des portefeuilles Dispofi au 3ème trimestre 2013

Si le début de l’été s’est plutôt bien passé, le mois de septembre a été obscurci par plusieurs évènements qui ont perturbé les investisseurs. Ces éléments d’incertitude n’ont toutefois pas empêché une hausse des marchés financiers au 3ème trimestre. Entre peurs et espoirs, c’est bien la confiance dans l’avenir qui l’a emporté.

PEA, notre sélection d'actions

Assurance vie, notre sélection d'unités de compte

Les marchés financiers ont d’abord craint de voir la Réserve fédérale américaine ralentir ses achats massifs d’obligations. Une crainte vaine, la banque centrale préférant attendre une confirmation de la reprise pour aller dans ce sens.

Les tensions en Syrie et la possibilité d’une intervention militaire occidentale ont ensuite affolé les milieux financiers. La diplomatie l’a finalement emporté sur la guerre.

Inquiétude aussi d’un ralentissement dans les pays émergents, notamment en Chine. Cette situation est due à la volonté d’assainir le secteur bancaire, ce qui permettra à l’économie de repartir sur des bases plus solides. Les dernières statistiques vont du reste dans le bon sens.

La sortie de récession de la zone euro, enfin, et la quête désespérée d’une croissance plus forte qui permettrait une baisse du chômage ont été au cœur des préoccupations.


PEA : bonne performance de nos portefeuilles

Dans cet environnement volatil, les portefeuilles proposés par Dispofi ont poursuivi leur marche en avant.

Au 30 septembre, l’indice CAC40, qui constitue notre référence, gagnait 13,80% depuis le début de l’année.

Le portefeuille PEA composé d’actions détenues en direct est en hausse de 17,46% sur la même période. Le portefeuille PEA composé de Sicav progresse lui de 13,89%.

Notre objectif, qui est de battre l’indice CAC40, a donc été, une nouvelle fois, pleinement atteint puisque notre portefeuille Actions en direct fait 25%  de mieux tandis que notre portefeuille Sicav, toujours un peu moins performant que le premier, le dépasse d’une courte tête !

Pour faire un bilan complet, il faut également rappeler que le portefeuille détenu en direct a bénéficié depuis le 1er janvier de 1958,70 euros de dividendes  qui n’ont pas été pris en compte dans nos calculs et s’ajoutent encore à la performance !

Notre portefeuille PEA Actions

Notre portefeuille PEA Sicav

Assurance vie : 2 fois mieux que les contrats en euros

Comme au 1er semestre, la hausse des taux d’intérêt, toujours préjudiciable aux portefeuilles obligataires, et la mauvaise tenue persistante des marchés émergents ont pesé sur l’évolution de nos deux portefeuilles.

Grâce à notre stratégie d’équilibre qui vise à maintenir une bonne performance quelle que soit la conjoncture, nos positions sur les actions américaines et européennes nous ont permis d’atteindre nos objectifs.

Notre but était de faire mieux que les contrats d’assurance vie en euros, promis à 3% de gain cette année, soit 2,25% sur 9 mois.

Ambition horizon 4 ans, qui détient pourtant plus de 50% d’obligations, gagne 4,57%. Il fait donc 2 fois mieux qu’un contrat en euros.

Ambition horizon 6 ans, davantage exposé aux marchés d’actions et donc un peu plus risqué, affiche une progression de 5,67%. Il fait 2,5 fois mieux qu’un contrat en euros.

Notre portefeuille Assurance vie (horizon 4 ans)

Notre portefeuille Assurance vie (horizon 6 ans)


Les perspectives pour le quatrième trimestre

Notre scénario pour la fin de l’année est celui d’une amélioration lente mais continue de l’économie mondiale. Nous tablons sur la poursuite de la croissance américaine, malgré l’impasse budgétaire qui a entraîné la mise au chômage technique de 800 000 fonctionnaires.

Nous pensons que la zone euro confirmera timidement sa sortie de récession avant une légère accélération en 2014. Les premiers signes d’amélioration enregistrés dans les pays périphériques les plus fragiles de la zone sont encourageants.

Même si des signaux contradictoires continueront à être envoyés par les pays émergents, nous ne devons pas perdre de vue que leur potentiel à moyen/long terme demeure très important. Leur croissance ne sera pas linéaire, mais heurtée, au gré des à-coups politiques et monétaires. Elle restera néanmoins significative.

Que peut-on attendre des marchés financiers ? Au-delà d’un mois d’octobre souvent difficile pour les Bourses, ils devraient anticiper l’accélération de la reprise espérée l’an prochain.

La Bourse de New York se situant à proximité de ses plus hauts niveaux historiques, et les places émergentes suscitant encore la méfiance, des flux importants de capitaux devraient s’orienter vers les Bourses de la zone euro, en retard en termes de valorisation.

A contrario, les gérants déjà investis sur ces marchés se laisseront tenter par des prises de bénéfices après le joli parcours réalisé en 2013. Cet élément technique est susceptible de freiner la hausse.

Nous sommes très réservés à l’égard des produits de taux. Certes, l’inflation reste sous contrôle. Mais on ne peut pas imaginer que les taux d’intérêt restent éternellement aussi qu'actuellement. Leur hausse n’est pas pour tout de suite.

Les banques centrales jouent de l’arme des taux pour soutenir une économie encore anémiée. Dès que la reprise prendra de la consistance, elles resserreront les vannes du crédit par une remontée des taux, ce qui sera préjudiciable aux portefeuilles obligataires.

Pour tirer son épingle du jeu, il faudra continuer à se jouer des écueils, à anticiper les grandes évolutions économiques, et à bien répartir les risques par produit, par zone géographique et par secteur.

PEA, que faire maintenant ?

La progression du CAC 40 au 3e trimestre a été tirée par la remontée de sociétés sur lesquelles nous n’étions pas placés car nous les jugions trop vulnérables. Nous préférons en effet une progression régulière à une suite de montagnes russes. C’est moins stressant et plus rentable à long terme.

BNP ParibasGemalto et EADS ont poursuivi leur marche en avant avec des gains proches de 20%. En sens inverse Essilor International (dont la croissance a un peu déçu au 1er semestre) et Danone (qui connaît des difficultés dans la nutrition infantile en Chine) ont baissé, sans remettre pour autant en cause la confiance que nous leur portons.

Les performances réalisées nous conduisent pour l’instant à conserver nos positions. Seule la ligne EADS – qui avait fortement progressé – a été ramenée à 120 titres à la suite de prises de bénéfices partielles. Globalement, nous restons positifs sur toutes les actions sélectionnées dans une optique de long terme. Ce sont des affaires de qualité qui devraient continuer à faire mieux que la moyenne. Des ajustements seront réalisés en fin d’année avec notamment l’intégration de sociétés européennes.

Pour les abonnés qui nous suivent, ne changez rien pour l'instant. Pour les autres, qui souhaitent prendre le train en marche, nos Alertes Bourse leur signaleront les opportunités du moment.

Les performances de notre PEA Sicav sont satisafaisantes : +16,27% pour Oddo Générations A , +14,71% pour Echiquier Major, +14,1% pour Mandarine Opportunités R, +12,65% pour Prévoir Gestion Actions, et +12,4% pour Renaissance Europe. Nous continuons à faire confiance à ces fonds bien gérés. Si vous les avez déjà, conservez-les. Sinon, vous pouvez les acquérir dans une optique moyen/long terme.

Assurance vie, que faire maintenant ?

Sur notre portefeuille "Ambition - horizon 4 ans", tous les fonds sélectionnés affichent une performance positive sauf Carmignac Patrimoine, qui reste en territoire négatif (-0,42%). C’est une vraie déception pour un fonds réputé pour la qualité de sa gestion, ce qui nous conduira peut-être à l’arbitrer au profit d’un autre d’ici la fin de l’année.

Notre choix de jouer les actions américaines et européennes s’est en revanche réveillé payant. Satisfaction aussi du côté de notre fonds d’obligations convertibles qui fait beaucoup mieux qu’un fonds obligataire ordinaire.

Ceux qui sont investis conserveront les positions. Ceux qui veulent entrer ne s’intéresseront pour l’instant qu’à Renaissance Europe et à Allianz Europe convertibles.

Sur notre portefeuille "Ambition - horizon 6 ans", notre performance globale est restée très satisfaisante en raison d’une pondération en actions un peu plus forte que dans "Ambition - horizon 4 ans". Mais nous enregistrons deux déceptions. La première tient à Carmignac Patrimoine (voir ci-dessus). La seconde est la chute des marchés émergents que nous avions fait jouer avec prudence (9% du total). Heureusement, le fonds HMG Globetrotter parvient à gagner 3,68% depuis le début de l’année quand la moyenne de sa catégorie est de -5,50%.

Ceux qui sont investis conserveront les positions. Les autres pourront commencer à se placer sur Allianz Europe CV, Renaissance Europe C et, à titre plus spéculatif, sur HMG Globetrotter.